Comment gérer son hypersensibilité ?

L’hypersensibilité est un sujet qui intéresse beaucoup sur le blog.

L’hypersensibilité est une sensibilité plus haute que la moyenne. Beaucoup le traduise par « plus sensible dans ses émotions ». Or ce n’est pas cette définition qu’il faut retenir. Lorsque l’on dit plus sensible, cela veut dire plus sensible aux informations. Les hypersensibles perçoivent plus de nuances. Le meilleur moyen de le comprendre est d’imaginer une antenne. Un hypersensible a une antenne plus sensible qui lui permettra de capter plus d’informations.

Nous en avions parlé une première fois dans l »article « les hypersensibles, ces super héros« . Cet article est un éclairage qui a pour objectif de redonner le pouvoir à ce trait de caractère si intéressant et de mettre en valeur les qualités de l’hypersensibilité qui sont l’empathie, la créativité et l’intuition.

Le second article du blog « 5 choses à savoir sur l’hypersensibilité » nous aide à mieux comprendre et éviter les amalgames qui sont souvent fait sur l’hypersensibilité. Elle ne doit notamment pas être confondue avec l’introversion, la timidité ou encore la sensibilité.

Aujourd’hui nous allons aller un peu plus loin dans la compréhension de l’hypersensibilité et nous allons vous donner quelques clefs pour mieux la gérer. Avant de lire cet article, je vous conseille donc de lire les deux précédents :).

L’hypersensibilité et la gestion des stimulations

Nous savons donc qu’un hypersensible « capte » plus d’informations que la plupart des gens. Toutes les informations que nous captons sont des stimulations. Si cela présente des avantages dans certaines situations, cela peut aussi être problématique notamment dans la gestion de son énergie.

Afin de ne pas saturer, il convient donc de doser le nombre d’informations/stimulations. On gère donc son hypersensibilité en gérant son degré de stimulations. Face à cela, on observe souvent deux écoles : ceux qui en font trop et ceux qui n’en font pas assez.

Ceux qui en font trop est qui sur-activent leur système nerveux en travaillant trop ou en prenant trop de risques. Ceux qui n’en font pas assez et qui se surprotègent alors qu’ils meurent d’envie de mener une existence normal.

Ceux qui en font trop vont devoir apprendre à gérer l’hyperstimulation afin de ne pas trop « tirer sur la corde » et souffrir un jour de ne pas s’être écouter (voir paragraphe ci dessous). Ceux qui n’en font pas assez, ont tendance à s’hyperprotéger. Ils se protègent des dangers mais s’empêchent ainsi de vivre de nombreuses expériences qui auraient pu être enrichissantes. Appliquer la méthode des petits risques peut être intéressant pour eux afin d’avancer progressivement vers un changement .

Comment gérer l’hyperstimulation

Si vous vous sentez hyperstimulé et donc inconfortable, vous allez devoir diminuer le nombres de stimulations afin de retrouver un équilibre intérieur. Pour cela, trois mots magiques à retenir : recadrer, abris et frontière.

Recadrer la situation

Recadrer la situation veut dire, diminuer le nombre de stimulations si elles vous paraissent trop nombreuses afin de retrouver votre bien être.

Voici quelques idées :

• Extrayez-vous d’une situation qui ne vous convient pas
• Fermez les yeux pour éviter quelques stimuli
• Faites des pauses
• Sortez au grand air
• Prenez un bain, buvez de l’eau ou regardez l’eau
• Faites une promenade
• Méditez
• Modifiez votre posture
• Faites de l’exercice

L’eau permet de calmer l’hyperstimulation. Vous pouvez l’utiliser de différentes manières : en buvant simplement un grand verre d’eau, en vous promenant le long d’une rivière, en prenant un bon bain chaud ou en allant nager.

La position du corps est également importante pour se mettre dans un état d’esprit positif. Pour cela je vous invite à regarder la vidéo de Amy Cuddy « votre langage corporel forge qui vous êtes » que vous pouvez retrouver dans cet article « 5 discours inspirants à regarder absolument ».

Les abris

Lorsque vous êtes en hyperstimulation, trouvez refuge dans des abris, tout comme vous le feriez en cas de tempêtes.

Les abris peuvent être concret : une maison, une chambre, une voiture, une forêt, certains endroits publics, une église, une bibliothèque… Les abris peuvent aussi être représentés par des êtres précieux : conjoints, parents, frères ou soeurs, amis, psychologue, guides spirituels…

Quand se réfugier dans un abris ?

Si vous savez que la semaine prochaine, vous avez une journée de travail hyperstimulante (grosses réunions, beaucoup de rencontres, conférences…), réservez votre soirée la veille pour vous réfugier dans votre abris et faire le plein de ressources.

Les frontières

L’importance des frontières dans les relations sociales est très importante pour un hypersensible. Etant emphatiques, les hypersensibles ont tendance à se plonger dans les problèmes des autres comme si c’était les leurs. Aider c’est bien, mais assurez vous de ne pas perdre trop d’énergie dans des situations qui ne vous concernent pas.

Pour cela, créez-vous des indicateurs. SI vous vous surprenez à vous prendre la tête le soir sur des problèmes qui ne sont pas les vôtres, c’est qu’il est temps de mettre une frontière et de vous éloigner un peu de la situation.

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