Combattre l’anxiété par la pensée positive 

Quand l’inquiétude domine la raison

Qu’est ce que l’anxiété ?

L’anxiété est la capacité à se faire du soucis jusqu’à en « perdre la raison ».
L’anxieux répète à huit clos un désastre qu’il imagine. La répétition est tellement forte, qu’elle accapare son attention et l’empêche de se concentrer sur autre chose.

« Les ressources mentales accaparées par la rumination des soucis ne sont plus disponibles pour le traitement d’autres informations ; quand nous sommes préoccupés par la crainte de l’échec, notre attention est d’autant moins disponible pour rechercher les bonnes réponses. Nos noires prophéties finissent par se réaliser ; nos soucis nous entraînent inexorablement vers le désastre qu’ils prédisent » Daniel Goleman

La pensée négative, mauvaise habitude des anxieux

 

Daniel Goleman, docteur en psychologie, enseignant à Harvard et journaliste au New York Times, relate dans son livre ‘ l’intelligence émotionnelle » différentes études démontrant que la pensée négative est à l’origine de la crise d’angoisse.

Par exemple, lorsqu’on demande à des personnes anxieuses d’accomplir un exercice, comme classer des objets en deux catégories, puis de décrire ce qu’il s’est passé dans leur esprit pendant la durée d l’exercice, ce sont les pensées négatives « je n’y arriverai jamais », « je ne suis pas bon pour ce genre de tests » qui semblent perturber le plus leur capacité de décision.

Lorsque l’on demande à un groupe d’optimistes de se faire du soucis délibérément, leur capacité à effectuer le même exercice se détériore considérablement.

En revanche, si les anxieux pratiquent la méditation pendant 15 minutes, ce qui calme leur angoisse, les résultats s’améliorent. 

La courbe de l’anxiété

Une autre étude menée par Richard Alpert a démontré qu’ils existent deux types d’élèves anxieux : ceux dont l’anxiété nuit aux résultats scolaires et ceux qui réussissent en dépit de leur tension, voire GRÂCE à elle.

La relation entre l’anxiété et la réussite constitue une courbe en forme de U inversé :

Au sommet la relation est optimale. Mais une tension insuffisante rend l’individu apathique. A l’inverse, une anxiété excessive réduit à néant tous ses efforts. 

Comment diminuer l’anxiété ?

Comment diminuer son anxiété afin d’être dans une zone de performance et non dans un niveau de stress trop élevé ?

Choisir l’espoir à la crainte

Snyder définie, l’espérance comme « le fait de croire que l’on possède à la fois l’envie et les moyens d’atteindre les objectifs que l’on se fixe, quels qui soient » Cette définition est très proche de celle de la confiance et rappelle les enseignements du philosophe Sénèque :

« Il n’est pas rare que, sans aucun signe avant coureur de difficultés, l’esprit se raconte des histoires. Qu’il interprète au pire un mot ambigu, ou qu’il considère comme plus grave qu’elle ne l’est l’offense reçue et prenne en compte non pas le degré d’irritation de l’offenseur, mais son pouvoir de représailles.Il n’y a aucune raison de vivre, aucune limite à nos misères, si l’on se met à redouter tout ce qui est redoutable.

C’est ici que la sagesse va t’aider, ici que tu sois repousser de toute la vigueur de ton âme la crainte, même fondée. Si tu ne le peux pas, combats au moins un vice par un autre, tempère la crainte par l’espoir. Aussi certains que soient les motifs de nos peurs, il est plus certain encore que nos terreurs sont sans objet et trompons nos espérances. »

Certains individus ont donc plus de capacité à espérer. Certains sont persuadés qu’ils se sortirons de tous les embarras ou trouveront des solutions à leurs problèmes tandis que d’autres ne pensent pas avoir l’énergie pour.

Les personnes confiantes en l’avenir, constate Snyder, ont des traits communs : elles savent se motiver, se persuader, ont des convictions et la souplesse d’aller explorer d’autres voies.

Elles ont l’intelligence de savoir diviser une tâche en d’autres plus modestes et plus aisément réalisables. Sur ce sujet, je vous invite à lire mon e-book capturer la chance qui aborde justement la question de la motivation et de la réussite et propose une méthode dite des « petits risques » intégrant les bienfaits du Kaizen.

L’optimisme est une attitude intelligente

En conclusion, du point de vue de l’intelligence émotionnelle, espérer c’est refuser de céder à l’anxiété. Les gens confiants sont en général moins anxieux dans la vie de tous les jours.

L’optimisme, comme l’espérance, c’est la ferme conviction que, de façon générale et en dépit des revers et des déconvenues, les choses finissent par s’arranger.

Selon Seligman, l’optimisme se manifeste par la façon dont les gens s’expliquent à eux-mêmes leur succès et leurs échecs. L’optimiste pensera toujours que quelque chose peut être modifié de sorte à réussir le coup suivant.

L’optimisme est une forme d’intelligence car tout le monde est confronté à des échecs. « À intelligence égale la réussite ne dépend pas que du talent, mais aussi de la capacité à supporter l’échec »

Pour aller plus loin :

A lire sur le blog

Les livres à avoir sur sa table de chevet

Téléchargez mon e-book inspirant

Une méthode inspirante pour créer des occasions, saisir les bonnes opportunités et capturer la chance !
Le guide à avoir sous la main pour avancer pas à pas vers ses objectifs et sans stress.
L’e-book est noté 5/5 par les lecteurs Amazon.

---

---