Ses romans s’écoulent par centaines de milliers d’exemplaires, ses lectrices parlent d’elle avec émotion, et ses titres ne quittent plus les rayons des librairies. En l’espace de quelques années, Mélissa Da Costa est devenue une figure incontournable de la littérature contemporaine française. Mais comment expliquer un tel succès ? Pourquoi ses histoires semblent-elles résonner si profondément chez tant de lecteurs ?
Plongée dans l’univers sensible d’une autrice à la voix singulière.

Des histoires profondément humaines
Mélissa Da Costa ne raconte pas des “grandes histoires” au sens classique. Elle s’attache aux petites vies abîmées, aux trajectoires fragiles, aux personnages cabossés par la vie — mais qui, peu à peu, se relèvent, avancent, s’apaisent.
Ses récits parlent de deuil, de reconstruction, de burn-out, d’amour qui guérit ou de liens qui transforment. Des thématiques universelles, abordées avec une justesse rare, sans pathos ni naïveté.
Une plume simple, mais d’une intensité remarquable
La force de Mélissa Da Costa réside aussi dans son style sobre, limpide, mais traversé par une grande puissance émotionnelle. Elle ne cherche pas à impressionner : elle raconte, elle écoute, elle donne à voir.
Sa narration alterne souvent les points de vue, les époques, les silences. Elle laisse le lecteur respirer dans les émotions, les comprendre peu à peu, au fil des pages.
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Des romans qui font du bien… même quand ils font pleurer
Le pouvoir d’un roman, c’est parfois de nous faire pleurer pour mieux nous réparer. Et c’est exactement ce que ressentent beaucoup de lecteurs à la lecture de Mélissa Da Costa. Ses livres sont des compagnons de vie, dans les moments de doute, de transition ou de solitude.
Ils sont souvent lus en silence, puis offerts à quelqu’un qui “en aurait besoin”. Ce sont des romans à partager autant qu’à garder pour soi.
Des titres qui marquent les esprits
Parmi ses ouvrages les plus marquants :
- Tout le bleu du ciel (2019) : un road trip bouleversant sur la maladie, la vie et l’amour inattendu
- Je revenais des autres (2020) : un roman sur la fuite, la reconstruction et les rencontres qui sauvent
- Les douleurs fantômes (2023) : l’un de ses textes les plus intimes, sur la perte et la renaissance
- La doublure (2022) : une incursion plus sombre et poétique dans l’identité et les blessures enfouies
Tous ses livres ont en commun cette capacité à toucher juste, à parler de nous… sans jamais nous juger.
Une autrice proche de ses lecteurs
Discrète, peu médiatique, Mélissa Da Costa entretient une relation forte avec ses lecteurs via les librairies, les réseaux sociaux et les salons du livre. Elle lit les messages qu’on lui envoie, répond avec humilité, remercie avec sincérité.
Son parcours atypique (anciennement dans l’environnement, sans formation littéraire classique) renforce cette proximité : elle écrit comme elle vit, sans filtre ni posture.
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En résumé
Si les romans de Mélissa Da Costa touchent autant, c’est parce qu’ils parlent à ce qu’il y a de plus vrai et de plus fragile en chacun de nous. Ce sont des histoires de douleurs silencieuses, de résilience discrète, d’émotions retenues… mais jamais étouffées.
Et parfois, un simple roman peut suffire à nous rappeler que l’on n’est pas seul.


































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